lundi 22 août 2011

La femme du tigre de Téa Obreht


Dans un pays des Balkans, marqué par les guerres successives, Natalia, jeune médecin passe la frontière pour aller vacciner des enfants dans un orphelinat. Les restes de la guerre et les superstitions y sont omniprésents. Pendant son voyage, elle apprend la mort de son grand-père, médecin lui-aussi et dont elle était très proche. Natalia se remémore alors leurs moments passés ensemble, et surtout les histoires extraordinaires qu'il lui racontait, dont celle de la femme du tigre et de l'homme-qui-ne-mourra-pas...

 Avec un talent de conteuse, Tea Obreht nous emporte à la découverte des Balkans, de son histoire et d'un folklore riche et fascinant.
Ces contes dont Natalia se souvient, et dont on ne saurait démêler l'authentique du merveilleux, lui apporteront les clés pour comprendre le monde dans lequel elle vit : celui de l'après-guerre, de la reconstruction, mais aussi celui des traditions et des superstitions tenaces...
Malgré quelques longueurs dans le récit, ce premier roman est une très belle découverte, dans lequel on se plonge sans difficulté, pour se laisser entraîner dans une succession d'histoires toutes aussi envoûtantes et captivantes les unes que les autres.

La femme du tigre de Téa Obreht
Calmann-Lévy, 2011

3 commentaires:

Reka a dit…

J'arrive sur votre blog depuis SensCritique. Je me réjouis de lire votre avis apparemment mitigé de "Mr Peanut", dont j'ai vu par ailleurs une critique très élogieuse. Peut-être vos réserves m'empêcheront-elles à raison de dépenser quelques euros de trop... ;)

Titi a dit…

Bonjour Reka,
En effet, je n'ai pas été totalement séduite par cette lecture (malgré toutes les critiques très positives qui m'avaient d'ailleurs incité à le lire.)
Cependant, j'ai apprécié la réflexion sur le couple et le mariage ainsi que la façon dont l'auteur décortique les relations hommes/femmes, les attentes de chacun et arrive à nous faire sentir le poids du temps sur un couple. Mais pour développer cela, il nous fait passer par une intrigue policière (la mort d'Alice) qui s'est révélée pour moi, plus pesante que passionnante. De plus, le choix du nom "Pépin", l'hommage à Hitchcock, le parallèle avec l'affaire Sheppard et le dénouement, tout cela est amené de manière trop facile et sans subtilité de mon point de vue. Cette lecture n’a pas été spécialement “drôle” ou “jouissive” (comme j’ai pu le lire dans plusieurs critiques) Mais ce n’est que mon ressenti !

Reka a dit…

Merci pour ces précisions, je comprends mieux. Je ne vais donc pas l'acheter via Amazon mais préférer le feuilleter en librairie avant d'opérer un choix :)

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