mardi 10 mai 2011

Totally Killer de Greg Olear

New York, 1991. La belle et ambitieuse Taylor Schmidt, fraîchement diplômée d'une université du Missouri, débarque dans la Grosse Pomme à la recherche d'un job et du grand amour. Crise économique oblige, elle erre de bureau de placement en bureau de placement, jusqu'à ce qu'une mystérieuse agence lui propose « le job pour lequel on tuerait ». Deux jours plus tard, Taylor se retrouve jeune éditrice d'une maison d'édition new-yorkaise et découvre avec effroi le prix à payer : elle va effectivement devoir assassiner quelqu'un.
L’histoire de Taylor nous est rapporté dix-huit ans plus tard, par son colocataire de l’époque, Todd. Il nous apprend que celle-ci est morte, ôtant dès le début tout suspense et plaçant l’intérêt de ce roman, qui flirte volontairement avec le thriller, ailleurs. En effet, si la curiosité pousse le lecteur à vouloir découvrir l’histoire et les raisons de la fin tragique de Taylor, c’est surtout le portrait d’une génération sacrifiée par la crise économique qui nous est dressé. Ce premier roman a des allures de satire sociale, ponctuée par de nombreuses références culturelles, technologiques ou encore politiques, aux années 90. Porté par une écriture teintée d’un humour noir, on prend plaisir à se plonger dans le contexte de cette époque, pas si éloignée temporellement, mais dont on ne peut que constater le décalage avec la société d’aujourd’hui : Internet n’existait pas encore, « les gens croyaient encore que le SIDA pouvait être transmis par les larmes" et Brad Pitt était un parfait inconnu…


Totally Killer de Greg Olear
Edition Gallmeister, collection Americana, 2011

3 commentaires:

Virginie Deverson-Otwinoski a dit…

félicitations, bienvenue dans la blogosphère

Zorro a dit…

Peut être Taylor Schmidt pourrait elle aider Zorro ?

Bibliothécaire a dit…

laches tes com's

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